Comment avoir une équipe opérationnelle, performante et connectée ?
Il existe 4 ingrédients clés : créer un référentiel commun, avoir un ou des objectifs communs, interroger la réalité des autres et avoir un regard extérieur pour prendre du recul et donner une vision nouvelle. Cependant, dans la pratique ce n’est pas toujours facile à mettre en place. Nous vous proposons de les explorer un à un puis de voir ce qu’il en est de ces ingrédients en cette période COVID.
1 – Créer un référentiel commun, des codes communs, une culture commune ?
Cet ingrédient est aujourd’hui bien compris et travaillé dans beaucoup d’entreprises. Les valeurs sont identifiées, partagées et même déclinées en comportements pour que tous puissent être alignés quelque soient les métiers, les services… La difficulté réside alors dans l’accompagnement des collaborateurs pour y arriver et dans le comment faire vivre et stimuler ce référentiel au quotidien pour que cela devienne une vraie culture commune.
Maintenant, souvent par manque de temps ou suite à de grandes transformations…, ce référentiel, ces codes communs, ces valeurs ne sont pas créés, ni redéfinis, ni partagés… On assiste alors à des patchworks culturels et les collaborateurs se plaignent de manque de sens et d’appartenance.
Un code de conduite partagé pour une équipe opérationnelle performante et connectée
2 – Avoir un ou des objectifs communs
Dans les entreprises que nous accompagnons, il est extrêmement fréquent d’entendre des personnes se plaindre de ne pas connaître leurs objectifs concrets. Bien souvent, les objectifs majeurs de l’entreprise sont connus mais ils ne sont pas déclinés en objectifs opérationnels pour les équipes ou insuffisamment exploités au niveau des services.
Par exemple, un service administratif et comptable va rarement s’approprier des objectifs de développement commercial et de part de marché. Or, il est intéressant de décliner ces objectifs en objectifs de service, comme « Développer notre support administratif et financier pour les équipes commerciales ».
Ainsi, chaque service se mobilise et déploie les actions nécessaires pour permettre à l’entreprise d’atteindre ses objectifs. Tous sont concernés et œuvrent pour le collectif.
3 – Interroger la réalité des autres
Cet ingrédient parle de communication et de partage. Les initiatives et les pratiques possibles sont nombreuses. Quelques exemples :
– Le très séduisant « Vis ma vie » avec un débrief constructif en fin d’expérience
– L’efficace Top 15, rituel journalier ou hebdomadaire de 15’, en cercle et debout, où chacun partage aux autres ce qu’il a fait, les obstacles qu’il rencontre et ce qu’il va faire
– Le magique Co-développement, le CODEV pour les initiés, qui permet à un groupe d’apprendre les uns des autres, d’améliorer leurs pratiques professionnelles et de trouver des solutions grâce à l’intelligence collective
– La sympathique météo, autre rituel en petit groupe où chacun partage aux autres ses ressentis du moment, ou par rapport à un projet, une activité, une situation. Consultez la vidéo ci-près pour en savoir.
Chacun gagne ainsi en intelligence collective et situationnelle.
4 – Avoir un regard extérieur ou prendre du recul pour une vision nouvelle
Le quotidien est implacable et nous piège dans l’opérationnel et l’immédiateté. Peu de collaborateurs s’accordent du temps pour prendre de la hauteur, soit parce que ce n’est pas dans la culture de l’entreprise, soit parce que c’est considéré comme une perte de temps au vu de toutes les urgences, ou comme non prioritaire par rapport aux enjeux du quotidien.
Certaines entreprises organisent une séance annuelle de grand brassage interservices mixant team-building, conférences et réflexions thématiques … Les retours sont pour la plupart riches et les relations créées formidables, preuves que cela répond à un besoin fondamental des personnes.
La question demeure : Est-ce suffisant ? Les équipes que nous accompagnons le disent : la « grande messe » annuelle, c’est bien, mais est-ce que cela sert à quelque chose au final ?
Le modèle Copilot’in préconise des rencontres de prises de recul au moins mensuelles, avec un agenda et des points d’échanges et de réflexion précis. C’est extrêmement efficace et très bon pour garder le cap, avoir de la visibilité et rester connecté à l’essentiel.
Pourquoi le regard extérieur est si précieux ? Car il s’agit d’un regard neutre, détaché des contingences immédiates et capable de voir ce qui n’est plus vu par l’équipe, repérer les zones de fragilité, de poser les bonnes questions qui réalignent et interpellent… Là, si cela est possible, faire appel à une personne formée à l’accompagnement des équipes est idéal.
Qu’est-ce qui change avec le COVID ?
Les mix entre équipes en télétravail et celles qui sont sur les sites peuvent rendre difficile la mise en œuvre de toutes les pratiques. Et en même temps cela peut aussi être plus facile grâce aux visioconférences et aux possibilités même de faire des petits groupes d’échanges sur Zoom, Google Meet ou bien Teams par exemple.
Heureusement parce qu’avec le COVID, il est plus que jamais primordial pour une entreprise de :
- Nourrir les relations et redonner du cœur à l’ouvrage
- Donner du sens et renforcer l’engagement pour embarquer les équipes
- Clarifier, organiser et coordonner pour faciliter l’action et gagner en efficience
- Redonner de l’énergie et valoriser l’action pour obtenir des résultats et parce que ce sont les résultats qui procurent la joie
En résumé , voici les 4 ingrédients d’une équipe connectée
1/ Créer un référentiel commun, des codes communs, une culture commune
2/ Avoir un ou des objectifs communs
3/ Interroger la réalité des autres
4/ Avoir un regard extérieur ou prendre du recul pour une vision nouvelle
Cela vous permet d’agir sur les 4 éléments de la personne entière : Le Cœur, l’Esprit, le Mental et le Corps. Et vous permettez à chacun et aux équipes de regagner en puissance d’agir. En fait les 4 ingrédients pour qu’une équipe soit opérationnelle, performante et connectée permettent de nourrir la personne entière.
Ainsi, ils sont des guides très précieux pour les entreprises surtout dans la période complexe et difficile que nous connaissons aujourd’hui.